mercredi 30 septembre 2020

Bagagerie (suite et fin)


Dans un précédent article, je vous avait parlé de mes projets s'agissant de ma bagagerie. 

Ayant tiré les leçon de mon road-trip estival et de mes petites galères de chargements/ déchargements et perte de sacoche; j'avais décidé de m'orienter vers des bagages semi-rigide SW-Motech Sysbag 30.

Or, après avoir cramé par accident mes valises semi-rigides Moto-Détail sur le pot d'échappement, je me suis orienté vers des valises que je pourrais utiliser dans ma vie de tous les jours et en vacances.


Pour cette utilisation polyvalente, il fallait faire des compromis pour pouvoir me faufiler dans les interfiles et avoir une capacité de chargement raisonnable. 

Les Sysbag 30 étant trop larges, je me suis orienté vers des valises rigides pas trop volumineuses et pas trop chère, car loin de moi l'idée de sortir un billet de 600 euros (voire bien plus) pour m'équiper. 

Par hasard, je suis tombé sur des valises en plastique, étanches et robustes (lien sur le photo) : 

Ces dimensions extérieures me conviennent (42 x 39 x 17,5 cm), la moto gardant un gabarit raisonnable et les valises s'intégrant parfaitement au look trail de ma monture.

Le produit est robuste, le plastique est épais. De toute façon, vu le prix, on ne craint pas de les rayer ou de les faire tomber. Les forums (notamment Terre et bitume) que j'ai consultés confirme leur solidité après des chutes en off-road.

Pour la vie de tous les jours, elles sont très pratiques, vous pouvez aller faire quelques courses et y transporter des documents.

Pour les road-trip, après essai, je pourrai emporter autant de vêtements que lors de mon dernier voyage. le reste des bagages seront transportés dans un sac militaire trouvé chez VETSECURITE (une 50aine d'euros pour ce sac 100 litres hyper résistant et très pratique car doté de plusieurs poches indépendantes).

Ou ce sac 120 litres (pour à peine 75 euros) : 



Ces valises sont livrées telles que et pour pouvoir en faire des valises moto, il faut y adapter des supports comme ceci (lien sur la première photo): 


L'installation est aisée, il m'a fallu 3 heures (le plus long étant de faire un gabarit) pour le faire.










vendredi 11 septembre 2020

Parlons bagagerie moto!

Mon dernier road trip de l'été dernier m'a donné à réfléchir sur ma manière de voyager. 

Sur ma moto, j'emporte tout le nécessaire pour partir plusieurs semaines en camping ou bivouac. Cela support donc d'avoir la bagagerie nécessaire!

Or, il faut en convenir, j'ai une approche un peu amateur en la matière et qu'au cours de mon voyage, j'ai galéré chaque matin à mon départ du camping pour harnacher mes sacs et sacoches au moyen de sangles...

Fort de cette expérience, j'ai décidé de m'équiper. Mais pour choisir quoi?

Les nombreux équipementiers proposent des produits variés en bagagerie mais il faut avouer que les tarifs sont rebutant et ce d'autant que je ne comptais pas mettre un gros budget (pour un matos que je ne vais utiliser que 2-3 fois par an dans le meilleur des cas).

D'ailleurs, on sait qu'un kit valises métal ou ABS coûte plus de 700 euros au minimum si l'on compte les valises elles-mêmes, le support et les adaptateurs parfois nécessaires...

En outre, je ne suis pas fan du look déménageur des motos avec valises alu et top case alu. Etant très attaché au côté moto agile, je me vois mal faire de l'interfiles et mes petits virons sur une moto chargée à bloc de valises encombrantes (qui a besoin de 120 litres de chargement pour partir en balade?!).

Etant plutôt adapte de la simplicité et de la sobriété, et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai opté pour le Vstrom, je me suis tourné vers la bagarerie semi-rigide (semi-rigide par opposition à bagagerie souple, pour que ma monture garde une certaine allure une fois chargée).

Pour les trajets de tous les jours, j'avais déjà choisi mes valises semi-rigide "Moto détail" achetées 80 euros chez Louis Moto (18 litre en configuration de base et 24 litre en configuration étendue).

Elles étaient montées sur des support 3P SHAD.












Ces valises (qui se retrouvent chez plusieurs équipementiers pour bien plus cher et avec la même qualité) ont parfaitement fait leur taf au cours de mon road trip mais ont également trouvé leurs limites en termes d'arrimage et de chargement (la configuration 24L n'étant pas idéale...).

Pour la vie de tous les jours, elles sont parfaites et je ne regrette pas mon choix. Elles sont légères et s'intègrent à la ligne de la moto.

Entre temps, j'ai commandé des supports plus appropriés, les supports 3P SHAD n'ayant vocation à être utilisés que pour...des valises SHAD!

J'ai donc installé des supports de chez COSMO, un petit équipementiers basé en Grèce, équipement payé 65 euros et livré en moins d'une semaine.

C'est 4X moins cher qu'un support GIVI ou SW-Motech et c'est robuste.

Evidemment, vous ne pouvez pas y installer autre chose que de la bagagerie souple ou semi-rigide, mais comme c'est précisément ce que je compte faire...




Pour mes prochaines grosses virées, des valises semi-rigides, pas trop chères et de bonne qualité s'imposent! Du choix, il y en a et à tous les prix! 

Mon choix s'est porté sur les valise SW-Motech Sysbag 30. 
Cette valise peut se monter sur différents supports au moyen de kit de fixation et d'adaptateur de la marque (qui coûtent les yeux de la tête) et qui permettent de s'installer en 2 clics.

Elles peuvent également s'installer en valise cavalière au moyen de sangles et ce, sur n'importe quel support.



Leur forme permet d'optimiser le chargement et les valises sont totalement étanches.

Pour un prix de 120 euros l'unité, je trouve l'investissement raisonnable et ce d'autant qu'elles sont d'excellente qualité (revêtement spécial renforcé).

De plus, en cas de chute, la moto et le motard sont protégés.

Enfin, elles contribueront à garder à cette moto, un look baroudeur que j'affectionne particulièrement! 

Couplées à un sac de selle de 80 litres GIVI, je serai à même d'emporter tout mon matos (et plus, car j'envisage d'acheter une table et un siège portable de camping!), sans avoir à galérer.
Tout ceci est le fruit d'une longue réflexion et de recherches approfondies sur de nombreux sites français et étrangers pour dénicher LE matos de mes rêves.

J'espère que ce petit article vous aura été utile. Après ce n'est que ma vision des choses et un équipement qui répond à mon besoin personnel. 

lundi 18 mai 2020

Le grand bol d'air



Pour ma première sortie après confinement, j'avais choisi de retrouver mon terrain de jeu préféré, l'arrière-pays Basque.
Il est des lieux aux saveurs et ambiances particulières et ce pays en fait partie. Fier de ses traditions et de sa culture - et on le comprend - ce petit coin de terre entre océan et montagnes a un charme incroyable.
Le trajet depuis Pau est un peu long par les petites routes : Mourenx, Navarrenx, Mauléon puis Saint Jean Pied de Port, petite cité sertie par ses murailles, entame ma route vers l'Espagne, mais je ne m'arrêterai qu'à Arnéguy où la Guardia Civil garde farouchement la frontière (et on ne badine pas avec elle!).
Je bifurque par un mince lacet de route goudronnée qui serpente le long du Rio Luzaide, la petite rivière qui sert de frontière entre la France et l'Espagne.
La route finit rapidement par grimper à travers prés puis forêt, pour déboucher sur des hauts pâturages donnant sur toute la vallée.
Comme à son habitude, l'endroit est sévère, le soleil peinant à percer les nuages. 
Sur ces pentes, je croise troupeaux de moutons, vaches et pottok - chevaux à moitié sauvages peuplant ce coin des Pyrénées, ainsi que des éleveurs. 
Tout le long de la balade je suis survolé par des rapaces tournoyant dans les airs à la recherche de leur proie. L'endroit vous remplit d'une sensation d'immensité.
Ici, on est loin de toute idée du tourisme de masse.
La beauté sauvage des paysages, d'un vert lumineux baignant dans une atmosphère mystérieuse, donne envie de profiter de la promenade, laquelle est émaillée de pauses photo. 
Après avoir profité de ce chemin balcon, je redescends vers Saint Jean Pied de Port avant de reprendre la direction des Cols d'Iraty qui, en cette saison, commence à être nettement plus fréquentée par les motards.
En faisant le plein dans une station, avant d'entamer la route des cols, je croise quelques bikers avec qui j'entame une discussion amicale.
Dans la montée vers le Chalet d'Iraty, je croise donc quantité de motards mais comme à son habitude, le monde se masse dans les endroits les plus touristiques (points de vue, buvettes,...). Ecartez-vous un peu de ces lieux de rassemblement et vous retrouvez le calme absolu. 
Au Chalet d'Iraty, une route plus secrète bifurque vers les montagnes, route qui devient sentier carrossable pour donner sur quantités de chemins caillouteux qui régale l'amateur de Trail. 
On ne sait où donner de la tête tant ces chemins pastoraux abondent. Il m'est arrivé d'en emprunter quelques un avec mon ancienne moto pour voir où ils pouvaient aboutir (souvent à un cul de sac d'ailleurs). 
Il va falloir que je m'aguerrisse en off-road, il ne suffit pas d'être équipé...
Le temps froid et venteux ne prêtant pas à la flânerie, je décide de redescendre par l'autre versant d'Iraty, par une route plus secrète et plus étroite que l'autre versant et bifurque vers la Pierre Saint Martin par Saint-Engrâce.
Après cette longue et belle journée, gorgé des merveilles de mes chères Pyrénées, je regagne le dimicile par la Vallée de Baretous.