samedi 18 janvier 2020

Ange ou démon?


Après une semaine d'utilisation en tant que "commuter", comme on dit dans la jargon technique de la moto, je souhaitais faire un premier bilan.
C'est en effet un engin que je vais utiliser pour des trajets boulot et pour mes déplacements.
Quand on connais les sensations produites par un mono, qui plus est aussi authentique pour de pas dire rustique comme l'est la Royale Enfield, j'appréhendais de tomber sur une machine aseptisée et sans saveur. Un de ces engins qui ne sait s'exprimer que dans les tours et qui suppose de la part de son pilote, un tempérament sportif que je n'ai d'ailleurs pas.
La vitesse ne m'intéresse pas, ce que je recherche dans la moto, c'est juste le plaisir de rouler en mode balade.
Je craignais également de ne pas pouvoir bénéficier de l'agilité d'une CB500X que j'avais trouvée très agréable et avec laquelle j'ai hésité, avec ses 20 kg de moins et son empattement plus court.
Dans la réalité, ces appréhensions ont été vite démenties et je me surprends à conduire cette moto comme je le faisais avec ma Bullet. Le moteur est si rond et si souple, que je me contente de rouler dans le gras du couple, sans jouer des vitesses. Les reprises sont puissantes à tous les régimes, toujours avec une grande douceur et progressivité.
Du coup, évoluer avec cette machine en milieu urbain n'est pas plus compliqué qu'au guidon ma Bullet, si ce n'est que son gabarit ne m'autorise pas à autant d'audace en interfiles.


Voilà pour le côté angélique...
Calé confortablement sur ce siège moelleux, on peut également faire l'expérience, sans se laisser surprendre cependant, des qualités dynamiques de cette moto. Le couple, déjà bien présent à bas régime, s'exprime également de manière généreuse quand on grimpe dans les tours et qu'on tombe une à  deux vitesses. Comme je l'ai dit, les accélérations sont franches mais pas brutales. L'impression de légèreté de cette machine et sa facilité incroyable à la placer dans les courbes, impression que j'avais déjà eue avec la CB500X, permettent de s'amuser sur les petites routes. La bécane prend alors un tout autre visage, celui moins sage et plus joueur d'un Docteur Hyde. Qui pourrais parler d'une moto ennuyeuse?
Pour ma part, je resterai le Docteur Jekyll en me laissant bercer par le ronronnement doux de ce moteur.
Cette moto surprend par tant de polyvalence et je n'en suis qu'au début.

1 commentaire:

  1. Je suis content pour toi Christophe en plus elle est belle, je te souhaite pleins de belles balades et peut-être une fois ensemble dans les Pyrénées...

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